Sorcellerie en arabe : Traduction & Signification

sorcellerie en arabe

La vie des croyants comporte de nombreuses épreuves, plus ou moins difficiles, mais aussi diverses et variées. En tant que musulman, on peut être amené à faire face à un acte de sorcellerie. Le messager d’Allah, que la paix et la bénédiction soient sur lui, a subi cet acte malveillant et haram. Comment appelle-t-on la sorcellerie en arabe ? Eléments de réponses.

Comment dit-on la sorcellerie en arabe ?

La sorcellerie en arabe se dit السحر. En langage phonétique, elle se traduit par « As-Sihr ». Concernant sa définition, on peut dire qu’il s’agit d’une pratique de rites occultes et mystérieux visant à obtenir l’assistance de forces démoniaques. Les sorciers se servent de ces rites pour nuire à autrui généralement, aussi bien physiquement que psychiquement.

La sorcellerie en arabe, ou cette notion de magie, apparaît dès le début de l’islam à la Mecque. Si le sihr désigne l’acte en soi, le sahir représente quant à lui le sorcier. Quant au participe passif, on l’appellera mashûr dans la langue arabe.

D’ailleurs, les Mecquois commenceront par accuser le messager d’Allah de sahir avant de dire finalement qu’il est ensorcelé. Ils le qualifieront également d’être possédé, majnoun en arabe.

L’islam réprime tout acte de sorcellerie, peu importe sa finalité. La notion de magie noire et magie blanche n’a aucun fondement en islam.

Le musulman ne peut se servir du mal pour répondre au mal. Lorsqu’une personne a subi cet acte malveillant, il doit avant tout placer sa confiance en Allah, puis pratiquer la Roqya. De quoi s’agit-il ? De l’exorcisme légiféré.

Que dit l’islam à propos de la sorcellerie en arabe ?

Parmi les dix annulatifs de l’islam, ouvrage de cheikh Mohammed ben Abdelwahhab, rahimahoullah, on la retrouve en septième position.

A son sujet, cheikh Mouhammad Al-Wusâbî, rahimahoullah, a expliqué qu’on retrouve deux types de magie : Al-‘Atf et As-Sarf :

Le premier vise à faire aimer à une personne une chose qu’elle n’aime pas en ayant recours à des procédés diaboliques.

Quant au second évoqué, il vise à détourner un individu d’une chose qu’il aime. Les gens s’en servent beaucoup pour détourner un homme de sa femme par exemple.

Or, Allah a rendu cet acte illicite. Il le mentionne notamment dans la sourate 2 Al Baqara du Coran.

Le verset relatif à la sorcellerie en arabe dans sourate Al Baqara démontre que l’individu ne peut apprendre la sorcellerie sans avoir fait acte de mécréance. Il met également en exergue le fait que le sahir est mécréant.

A propos de ce verset, Ibn ‘Abbâs nous informe que Hârout et Mârout connaissait le bien et le mal, ainsi que la foi et la mécréance.

Ils dissuadaient les gens désireux d’apprendre le sihr d’emprunter cette voie. Néanmoins, s’ils faisaient preuve d’insistance, les deux anges les orientaient vers un lieu dans lequel ils retrouvaient Cheytane.

Les sept péchés destructeurs

On dénombre aussi de nombreux hadiths qui illustrent la gravité du sihr en islam. Le messager d’Allah a enseigné à ses compagnons les sept choses qui entraînent vers la perdition.

Parmi elles, on retrouve le shirk, le meurtre sans droit, l’usure, le fait de manger l’argent qui appartient à l’orphelin, fuir le jihad et accuser injustement une croyante chaste de fornication.

La sorcellerie en arabe apparaît, quant à elle, en deuxième position.

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